Here comes the chaos
Solo - 22min.
Solo - 22min.
Conception: Chloé Hernandez, Orin Camus
Interprétation: Chloé Hernandez
Création lumières: Sylvie Debare
Création Musique et Vidéo: Orin Camus
Documentation: Mikael Arnal
Interprétation: Chloé Hernandez
Création lumières: Sylvie Debare
Création Musique et Vidéo: Orin Camus
Documentation: Mikael Arnal
Nous traitons aujourd’hui le chaos en nous appuyant sur différentes conceptions de sa signification, celles qui résonnent intuitivement dans nos corps de danseurs et dans nos vies.
Dans «Here comes the chaos», nous évoquons le chaos originel, le commencement suprême. Nous plongeons dans cet état où l’énergie, la forme et la matière ne sont pas encore séparées. De ces éléments, nous tirons des pistes de création: le chaos comme la matrice, un mélange inextricable, une masse informe, un intérieur obscur, fécond, nourrit d’un vide abyssal. Cette substance à la base de tout, cet équilibre antérieur, cet état qui précède toute création, nous voulons l’explorer à travers l’énergie féminine, celle qui accueille et qui se laisse traverser par les évènements, par son environnement. Puis aller vers un état de corps défait de volonté, apte à se nourrir du silence, du vide en traversant l’état de semi-conscience, proche de celui du rêve.
L’idée que le chaos précède toute création, tout acte, nous amène à considérer que le chaos est constant, là à chaque instant, il est indissociable du présent.
Dans «Here comes the chaos», nous évoquons le chaos originel, le commencement suprême. Nous plongeons dans cet état où l’énergie, la forme et la matière ne sont pas encore séparées. De ces éléments, nous tirons des pistes de création: le chaos comme la matrice, un mélange inextricable, une masse informe, un intérieur obscur, fécond, nourrit d’un vide abyssal. Cette substance à la base de tout, cet équilibre antérieur, cet état qui précède toute création, nous voulons l’explorer à travers l’énergie féminine, celle qui accueille et qui se laisse traverser par les évènements, par son environnement. Puis aller vers un état de corps défait de volonté, apte à se nourrir du silence, du vide en traversant l’état de semi-conscience, proche de celui du rêve.
L’idée que le chaos précède toute création, tout acte, nous amène à considérer que le chaos est constant, là à chaque instant, il est indissociable du présent.
L’ordre naît du désordre
Nous explorons comment la matière vivante ce comporte et comment le corps gère, intègre et dissipe les informations qui lui parviennent. Les trois lois thermodynamique de l’univers inspire ce travail sur le chaos: La conservation de l’énergie met en lumière que la matière ne disparaît pas mais que tout se transforme. Ce qui nous offre un jeu infini de mutations et permutations.
L’effet d’entropie ou la dégradation de l’énergie montre comment le temps use et modifie la matière. Les millions de grains de sable qui composent le château de sable vont s’éparpiller, se dissiper et retourner à leur état le plus probable. La troisième loi thermodynamique est celle de l’auto-organisation de l’énergie. Il y aurait une force qui tant la matière à mieux s’organiser à partir du chaos et à lutter contre la dégradation, la dispersion, puisque c’est la pente « naturelle » et créer des structures hautement complexe comme des êtres vivants.
De la notion du chaos découle également l’idée de désordre et de confusion. Ici, nous nous interrogeons sur notre manière de réagir face à la masse d’informations qui nous parviennent. Qu’elles soient des sensations internes ou des émotions, qu’elles soient d’ordre textuel, animal, informatique, verbale, logistique, télévisuel, génétique, archaïque, auditif, visuel ou mental, que provoquent-elles en nous? Quelle posture adoptons-nous pour les recevoir? Comment les organisons nous? Quelles sont nos limites dans le traitement des informations? Avons-nous la possibilité de ralentir le rythme de ces sollicitations?
«...l’ennui me manque...»
Sur scène
Sur scène, le plateau est vide, une ligne de sable coule de haut en bas, définit le lieu où l’action se passe et l’étendue de cet espace. Cette matière organique est emblématique pour définir le chaos. Les grains de sable coulent et rebondissent sans que l’on puisse anticiper ou prédire leur trajectoire. C’est l’éloge de l’inattendu. Les grains de cette ligne de sable sont assez nombreux pour former un écran de projection vidéo qui fluctue et ondule à sa convenance. La notion d’incertitude apparait également dans cette façon de renvoyer les images sur une matière mouvante où les limites de la projection ne sont pas définies. La vidéo apparait également sur le sol, par flash ou scintillement et sur le corps de l’interprète, utilisée comme de la lumière, elle unifie la matière du sable et de la danseuse dans un même espace temps. La ligne de sable est le centre névralgique de l’action, elle définit également la verticalité qui semble partir vers l’infini. La vidéo est également, et vient accentuer les états de corps du personnage.
Sur scène, le plateau est vide, une ligne de sable coule de haut en bas, définit le lieu où l’action se passe et l’étendue de cet espace. Cette matière organique est emblématique pour définir le chaos. Les grains de sable coulent et rebondissent sans que l’on puisse anticiper ou prédire leur trajectoire. C’est l’éloge de l’inattendu. Les grains de cette ligne de sable sont assez nombreux pour former un écran de projection vidéo qui fluctue et ondule à sa convenance. La notion d’incertitude apparait également dans cette façon de renvoyer les images sur une matière mouvante où les limites de la projection ne sont pas définies. La vidéo apparait également sur le sol, par flash ou scintillement et sur le corps de l’interprète, utilisée comme de la lumière, elle unifie la matière du sable et de la danseuse dans un même espace temps. La ligne de sable est le centre névralgique de l’action, elle définit également la verticalité qui semble partir vers l’infini. La vidéo est également, et vient accentuer les états de corps du personnage.
La musique
La création musicale joue également avec cette notion de désorganisation. Nous travaillons sur une bande son riche d’éléments sonores présents tout le long du spectacle, mais plus ou moins mis en avant pour faire apparaître à la fin de la pièce une musique limpide, organisée, défaite de perturbations extérieurs, dont on connait déjà tout.
La création musicale joue également avec cette notion de désorganisation. Nous travaillons sur une bande son riche d’éléments sonores présents tout le long du spectacle, mais plus ou moins mis en avant pour faire apparaître à la fin de la pièce une musique limpide, organisée, défaite de perturbations extérieurs, dont on connait déjà tout.